Sommet sur la protection des mineurs dans l’Église

24 février 2019

Le pape François a convoqué les présidents des conférences épiscopales du monde entier à Rome (du 21 au 24 février).

Son objectif est d’aider les évêques à comprendre comment ils doivent agir en face de la pédophilie. Il va favoriser une prise de conscience de cette tragédie, la souffrance des victimes, et développer à tous les niveaux de la communauté ecclésiale le sens des responsabilités. On fera connaître aussi les procédures à suivre et les responsabilités de chacun. Il y a environ 180 participants.

Ce synode est sans aucun doute nécessaire.
La tragédie de la pédophilie a touché nombreuses victimes. Malheureusement souvent ce sont les médias qui « jugent et déclarent une présumée culpabilité ». Chaque cas devrait être examiné séparément, par les organes qui sont convoqués à surveiller la justice. Toute généralisation est injuste pour 99 % des prêtres qui travaillent bien, en plein respect des principes de leur vocation.
On parle beaucoup des victimes. Il faut en parler. Mais, à mon avis (maintenant je m’expose peut-être aux critiques…), il faut avoir aussi courage de parler des victimes parmi les prêtres et religieux faussement accusés. Celui qui accuse faussement, ne peut pas rester impuni. Ces cas sont aussi nombreux… J’en connais plusieurs. On se moque souvent du Moyen Age, mais on y trouvait aussi une certaine sagesse qui devrait être appliquée aussi à notre époque. Par exemple : si après avoir examiné un cas, il résultait que l’accusation était fausse, l’accusateur était condamné à la même peine qui était prévue pour le coupable présumé. Cette méthode limitait au minimum des accusations fausses. 
La pédophilie est extrêmement grave. Prions pour toutes les victimes de ce scandale.