A notre époque il n’est pas facile de discerner la présence de Dieu dans la vie quotidienne.

Des générations et des générations par intuition découvraient l’existence de l’Intelligence suprême. La nature, la perfection de l’univers signalaient qu’il y a Quelqu’un qui l’avait créée. L’homme, qui se sentait tout petit par rapport à la nature, cherchait à tâtons la protection et le support du Créateur.
Auparavant, l’homme vivait près de la nature. Sa vie, son existence dépendait des saisons, des pluies, du soleil… Aujourd’hui il semble que tout est à porté de main. L’homme a pris la place du Créateur ; l’homme se voit « tout puissant », mais c’est un piège… On reçoit une leçon s’il y a un cataclysme, une catastrophe, et on se sent de nouveau tout petit.
Le texte du livre de la Sagesse est toujours d’actualité :

« Ils sont foncièrement insensés, tous ces hommes qui en sont venus à ignorer Dieu : à partir de ce qu’ils voient de bon, ils n’ont pas été capables de connaître Celui qui est ; en examinant ses œuvres, ils n’ont pas reconnu l’Artisan ».

Et ensuite :

« S’ils ont poussé la science à un degré tel qu’ils sont capables d’avoir une idée sur le cours éternel des choses, comment n’ont-ils pas découvert plus vite Celui qui en est le Maître ? » (Sag 13, 1...9).

L’œuvre humaine ne peut jamais remplacer la beauté de la création. Même si on admire un très sophistiqué avion, voiture, machine, quelle que soit la sorte de cette œuvre de l’homme, on l’admire une fois et ça y est. Après on dit : « je l’ai déjà vu ». Par contre, la beauté de la montagne, l’immensité de la mer nous fascinent toujours, même si nous admirons le même paysage pour une centième fois, il nous est toujours magnifique. Il faut redécouvrir ce langage par lequel le Seigneur nous parle.
L’immensité de l’océan et de la mer m’invite toujours à la prière, à la réflexion, à la contemplation. Pour moi personnellement, l’océan, la mer sont les plus grands tabernacles du monde qui témoignent de la grandeur et de la bienveillance du Créateur.